histoire
Sa main repoussa une mèche de cheveux d'un rose pâle de devant ses yeux. Les chignon lâche ne les retenait presque plus. Cela allait bientôt faire douze heure qu'elle travaillait sur le bras d'un robot et, à en jauger par les pack de boisson énergétique à ses pieds, elle n'était pas prête d'arrêter. Shifu, s'était installé sur une tour d'ordinateur, ronronnant paisiblement sur la chaleur de cette dernière. Daji s'était prise d'affection pour le chat sans poil et ce dernier n'avait pas tarder à s'approprier son laboratoire, observant Momo quand l’axolotl décidait de bouger ou feulant sur Baozi quand la sphère se déplaçait. D'un geste de la main elle essuya son front où des perles de sueur perlait à cause de la concentration. Son regard se posa sur une photo. Deux adolescentes aux cheveux roses, un grand sourire aux lèvres.  Nüwa avait commencé à se colorer les cheveux dés qu'elle avait put le faire, une espèce de désir de ressembler à son aînée ou de se faire pardonner de lui avoir un jour coloré définitivement sa chevelure d'ébène. Peu importait à la jeune femme, elle avait prit l'habitude de cette couleur, au moins elle était originale. Ce jour là Nüwa s'était coloré les cheveux pour la première fois et avait tenue à immortalisé l'instant. C'était une journée d'été, peu de temps avant qu'elle retourne à son école de magie, elles avaient flâné toute l'après-midi dans Nanjing en mangeant des glaces et en jouant dans de vieille salle d'arcade se voulant faussement rétro...  Comme toujours quand elle regardait cette photo son estomac se serrait, un mélange d'inquiétude et de colère. Leurs parents les avaient trahit, ils avaient vendus Nüwa à des monstres car ils avaient eut peur de sa sœur, de sa magie, de la beauté de sa nature. « - Madmoiselle Daji, je dois vous signaler que votre réunion de 14h va commencé dans quinze minutes. J'ai prit la liberté de lancer la douche de votre bureau, l'eau devrait être à la température optimal. Vos vêtement les moins sale sont disposé sur le dossier de votre chaise. J'ai fait livré des sous-vêtement propre. » La regard de la jeune femme se posa sur Bao, d'abord indifférent puis subitement paniqué à mesure que le souvenir de la réunion se rappelait à son esprit. « - Merde ! Merde ! Merde! » Elle bondit hors de son robot, jetant pèle-mêle ses vêtement sur le sol alors qu'elle se dirigeait vers sa douche de fonction. D'une manière générale Daji vivait littéralement dans son bureau et l'appartement qu'elle occupait à Katmandou n'avait aucun mal à être propre tant elle ne s'y rendait qu’occasionnellement. Sur ses pas le bras mécanique de Bao attrapa les vêtements et les entassait dans un angle de la pièce déjà envahit par les vêtement. Sur le planning en ligne de la jeune femme s'ajouta la mention : lessive-urgent. Bao gérait le planning de la jeune roboticienne dans l'indifférence générale de cette dernière. La douche ne dura guère plus de deux minutes, la jeune femme attrapa les vêtement que la sphère avait entassé sur sa chaise et acheva de boutonner une chemise à carreaux dans le couloir. D'une manière générale tout le monde avait finit par qualifier Daji parmi ces génies bizarre à qui on pardonnait son inaptitude dans les relations humaines par son esprit brillant. Arrivée parmi les dernières à la réunion, Daji se laissa tombée sur une chaise, mauvaise élève au fond de la salle. C'était une assemblée ayant pour but de galvaniser les équipes, de promouvoir l'esprit d'entreprise... Tout ce que Daji détestait. Prenant un air faussement intéressé, elle disparut vers l'écran invisible d'internet, résistant à la tentation de plongé plus loin dans les sites du gouvernement... Ce soir, songea-t-elle, ce soir elle pourrait recommencer sa traque, infiltrer les sites de la ligue, leurs ordinateurs et chercher sa sœur. Tout ce dont elle avait besoin c'était une preuve, une preuve que la ligue enfreignait les droit de l'homme... Ensuite, il n'y aurait plus qu'à lancer l'alerte sur internet et lâcher les chiens sur ces monstres.